La santé de l'enfant

 Les vaccins

Vaccinations obligatoires : un cadre légal à respecter

Le Code de l'Action Sociale et des Familles stipule que les conditions d'accueil doivent garantir la sécurité, la santé et l’épanouissement des enfants. Dans ce cadre, je suis tenue de vérifier que chaque enfant accueilli est à jour de ses vaccinations obligatoires.

Cette vérification n’est pas une simple formalité : elle permet d’assurer la protection collective de tous les enfants accueillis, y compris les plus fragiles.
Pour cela, je vous demanderai de me fournir, au choix :

  • Une copie des pages "vaccination" du carnet de santé, mise à jour à chaque nouvelle injection, ou bien
  • Un document établi par un professionnel de santé autorisé à vacciner, attestant que votre enfant est bien à jour de ses vaccinations obligatoires.

Personnellement, je privilégie ce deuxième document, car il est plus clair, officiel et facilement lisible.

Merci de penser à me transmettre ces pièces dès l’admission de votre enfant, puis à chaque mise à jour nécessaire.


 Moi ... et l'enfant malade !

Le bien-être de l’enfant avant tout
Accueillir un enfant, c’est l’accompagner dans tous les petits moments de sa vie… y compris quand il n’est pas tout à fait en forme.

Lorsqu’un enfant est malade, son confort, son repos et sa sécurité sont une priorité. Il est donc généralement préférable qu’il reste à la maison pendant la phase aiguë de l’infection, dans un environnement calme et rassurant. Cela lui permet de récupérer plus sereinement, tout en limitant les risques de contagion auprès des autres enfants.

👉 Par exemple, pour certaines maladies comme la varicelle ou le syndrome pied-main-bouche, une éviction de 5 jours à compter de l’apparition des premiers boutons est recommandée.

J’accueille avec souplesse… dans la mesure du possible
Je sais que ce n’est pas toujours évident pour les familles de garder leur enfant à la maison, surtout lorsque les symptômes sont modérés.

C’est pourquoi, si l’état de l’enfant le permet, je fais toujours de mon mieux pour l’accueillir dans de bonnes conditions.

J’accepte d’accueillir un enfant malade à condition que :

  • son état général lui permette de participer à la journée sans souffrance manifeste (enfant éveillé, sans douleurs importantes, pas excessivement fiévreux) ;
  • il ne présente pas de signes de contagion nécessitant une éviction collective, selon les recommandations officielles de santé ;
  • les soins nécessaires soient simples et compatibles avec un accueil collectif.

En cas de suspicion de maladie contagieuse, je demande aux parents de faire consulter leur enfant. Un certificat médical de non-contagion pourra être exigé pour autoriser son retour.

Quelques exemples concrets :

  • Fièvre isolée, rhume, otite, poussée dentaire, petite toux : je peux accueillir l’enfant si son état général est bon.
  • Bronchiolite, grippe, bronchite, gastro-entérite, méningite, conjonctivite aiguë, varicelle, roséole, scarlatine, coqueluche, rougeole, diphtérie, la teigne du cuir chevelu, tuberculose, typhoïde ou paratyphoïde l’hépatite A, pieds-mains-bouche, COVID 19, … ou toute autre maladie contagieuse : un certificat médical sera nécessaire pour le retour.
Si un enfant présente des symptômes en cours de journée
Il arrive qu’un enfant semble en forme le matin et déclare des symptômes plus tard. Dans bien des cas, la contagion a déjà commencé avant même l’apparition des signes visibles.
Si je constate une température au-delà de 38,5°C, ou un état de santé préoccupant, je contacte immédiatement la personne désignée dans le contrat.
Un SMS est envoyé, et j’attends une réponse rapide pour m’assurer que l’information a bien été reçue.

Soins, médicaments et produits
Par précaution, je n’administre aucun médicament ou traitement, même local ou homéopathique, sans :
  • une ordonnance médicale récente, adaptée au poids et à l’âge de l’enfant ;
  • l’autorisation écrite des parents (document prévu au contrat) ;
  • une première prise déjà réalisée à la maison.
Cela concerne aussi :
  • les huiles essentielles,
  • les pommades (érythème, cicatrisante…),
  • les crèmes solaires ou soins de peau.
Ces derniers doivent d’ailleurs être testés pendant une semaine par les parents, avant toute application par mes soins.

En l’absence d’ordonnance : gestes de premiers secours
Lorsqu’aucune ordonnance ou protocole médical n’a été fourni par les parents, je me réfère aux recommandations de la PMI, que j’applique avec précaution et bon sens.
En cas de fièvre
Si la température de l’enfant dépasse 38,5°C et qu’aucun traitement n’est autorisé, je procède comme suit :
  • je rafraîchis son front et son corps avec un gant d’eau tiède,
  • je le découvre légèrement (body ou petite chemise),
  • je lui propose régulièrement de l’eau,
  • j’aère la pièce en dehors de sa présence, afin d’atteindre une température ambiante comprise entre 18 et 20°C.
En cas de chute
Pour les enfants de moins de 30 mois, les pommades type arnica sont interdites, en raison des risques d’allergie. En cas de bosse ou de choc :
  • j’applique un glaçon enveloppé dans un linge propre, ou une poche de froid, sans jamais poser la glace directement sur la peau.
En cas de plaie superficielle
Si l’enfant présente une égratignure ou une petite coupure :
  • je nettoie les contours de la plaie à l’eau et au savon,
  • j’utilise ensuite du sérum physiologique (en irrigation ou par tamponnement),
  • je protège enfin la zone avec un pansement adapté.
En cas d’accident
Je suis formée aux gestes de premiers secours et je prends toujours les décisions nécessaires avec calme et rapidité.
En cas d’urgence médicale, j’appelle immédiatement le SAMU (15), puis je préviens les parents.
En cas d’accident grave, j’ai l’obligation de prévenir la Protection Maternelle et Infantile (PMI).

Une confiance réciproque
Je comprends que certains parents puissent être inquiets lorsqu’un autre enfant est malade dans le groupe. Mais il est aussi important de se souvenir qu’en situation inverse, vous êtes souvent soulagés de me confier votre enfant, même s’il n’est pas à 100%.
Je crois en une relation fondée sur le respect et la compréhension mutuelle. Ainsi, si vous choisissez de ne pas amener votre enfant par précaution, même s’il est en parfaite santé,
* l’absence ne sera pas déduite.
Il en va de même pour toute absence liée à la maladie, ou pour des motifs personnels : vacances, changement de planning, désistement, etc.
* Le salaire reste maintenu, conformément aux dispositions du contrat.


Les médicaments de chaque enfant sont mis en hauteur et en sécurité dans la tour


 Les fiches de santé et de secours de chaque enfant sont affichés vers le plan de change.

 Moi ... l'assistante maternelle !

Être en bonne santé pour bien accueillir
Pour exercer ce métier avec sérieux et engagement, je dois moi-même être en bonne santé, aussi bien physique que mentale. Cela fait partie des exigences légales, mais c’est surtout une question de responsabilité envers les enfants que j’accueille chaque jour.

C’est pourquoi, lors de ma première demande d’agrément, puis à chaque renouvellement, je suis tenue de passer un examen médical obligatoire.
Ce rendez-vous a pour objectif de vérifier :
  • que je ne présente aucune pathologie physique ou mentale pouvant être incompatible avec mon métier,
  • que mes vaccinations sont à jour, avec mise à jour si besoin,
  • que je ne suis pas atteinte de tuberculose pulmonaire.
Cet encadrement médical est un gage de sécurité, à la fois pour les familles, pour les enfants, et pour moi-même. Il permet d’assurer que les conditions d’accueil restent saines et adaptées au bien-être de tous.


Quand je suis malade…
On l’oublie parfois, mais je suis moi aussi un être humain… Et comme tout le monde, il peut m’arriver de tomber malade.

Je comprends tout à fait que cela puisse bouleverser votre organisation : il faut parfois repenser le planning, chercher une solution en urgence, prévenir l’employeur… Ce n’est jamais simple, et je le sais.

Mais il est important de garder en tête qu’une assistante maternelle malade ne peut pas assurer un accueil de qualité, ni garantir :
  • la sécurité physique et affective des enfants,
  • un environnement sain, calme et bienveillant,
  • les soins et l’attention que chaque petit mérite.
Dans ces moments-là, je préfère privilégier le bon sens et la prudence, en me reposant le temps nécessaire pour revenir en forme et assurer mon rôle avec toute l'énergie et la présence qu'il demande.

En cas de symptômes légers…
Si je présente des symptômes légers (fatigue, toux, fièvre modérée…), mais que je m’estime en capacité d’assurer l’accueil dans de bonnes conditions, j’en informerai les familles en toute transparence.

Dans ce cas, vous restez libres de maintenir ou non votre enfant à l’accueil.

Toutefois, si vous choisissez de le garder à la maison par précaution ou confort personnel, l’accueil reste dû et le salaire maintenu, conformément au contrat. Il ne s’agit pas d’une suspension de l’accueil de ma part, mais bien d’un choix parental.

Et si je ne vais vraiment pas bien…
Il peut arriver, malgré toute ma volonté, que je ne sois plus en état d'assurer l'accueil des enfants, même en adaptant la journée. Lorsque ma santé ne me le permet vraiment pas, je dois me résoudre à suspendre l’accueil, pour le bien de tous.
Dans ce cas :
  • je vous préviens dès que possible, pour vous laisser le temps de vous organiser ;
  • je mets tout en œuvre pour limiter les désagréments, même si je sais que cela peut chambouler votre quotidien.
Si mon état nécessite une consultation médicale, et que le professionnel de santé juge qu’un arrêt de travail est nécessaire, alors je suis dans l’obligation légale d’y mettre fin temporairement. Je vous transmettrai une copie de mon arrêt, à titre informatif.
  • Durant cette période :
  • l’accueil est suspendu ;
la rémunération n’est pas maintenue (sauf clause particulière prévue au contrat).

Comme tout salarié, je peux, selon ma situation, percevoir des indemnités journalières de la Sécurité sociale et/ou un complément par une assurance prévoyance.

Je tiens à vous assurer que ces décisions ne sont jamais prises à la légère, et toujours dans un esprit de responsabilité. Il est important pour moi de garantir à vos enfants un accueil sûr, serein et bienveillant… et cela n’est possible que si je suis pleinement disponible, en forme physiquement et mentalement.

Ma nounou est malade ... que faire ?

Démarches à suivre


Et si j’ai un accident pendant l’accueil...
Même en prenant toutes les précautions possibles, un accident peut survenir, y compris pour moi, au cours de la journée.
Si je me blesse de manière légère mais que je peux continuer à assurer la sécurité des enfants, je maintiendrai l’accueil, tout en restant vigilante sur mes capacités à répondre à leurs besoins.

En revanche, si l’accident m’empêche de m’occuper des enfants dans de bonnes conditions (douleur, malaise, chute, immobilisation...), je prendrai immédiatement les dispositions suivantes :
  • je vous contacte sans délai pour venir récupérer votre enfant dès que possible ;
  • si nécessaire, je fais appel aux services de secours (SAMU 15) ou à une tierce personne de confiance, en attendant votre arrivée.
Si l’accident est suffisamment sérieux pour nécessiter un arrêt de travail, je me conformerai à la procédure habituelle (voir partie « En cas d’arrêt maladie »).
Dans tous les cas, la sécurité et le bien-être des enfants restent ma priorité absolue, même si je dois prendre du recul temporairement pour me soigner.


Ma nounou a eu un accident pendant l'accueil de mon enfant ...

Démarches à suivre


Et si mon enfant est malade…
Je suis avant tout maman, et comme tous les enfants, le mien peut tomber malade de temps à autre.

Dans ce cas, plusieurs éléments sont pris en compte avant de décider de maintenir ou non l’accueil :
  • son état de santé général (fièvre, fatigue, contagiosité…) ;
  • la possibilité pour moi d’assurer un accueil serein et sécurisé malgré la situation ;
  • les risques de contamination pour les enfants accueillis.

Si son état est stable, non contagieux, et que je suis en capacité de rester pleinement disponible pour les enfants accueillis, l’accueil est maintenu. Je vous en informe néanmoins par transparence, afin que vous puissiez faire votre propre choix en conscience.

En revanche, si la situation ne permet ni un accueil serein, ni un cadre sécurisé (fatigue importante, soins fréquents, maladie contagieuse…), je suspendrai l’accueil temporairement, comme je le ferais pour n’importe quelle autre situation affectant la qualité de ma présence.

Je vous tiendrai toujours informés le plus tôt possible, dans un souci d’organisation et de respect mutuel.


Vous trouverez sur ce lien les principaux risques des métiers 
de la petites enfance ... 

 Les p'tites choses qui peuvent m'aider     quotidiennement ...

Le siège de hanche ergonomique
Qui me permet de porter l'enfant avec plus de facilité et de maintient.
Le lavabo "Montessori" :
Cela permet a l'enfant de se laver les mains sans que je le porte.

Le plan à langer : Position basse pour 
Le marche-pied : 
L'enfant peut monter sur le plan de change sans que je le porte.

La petites tables et les petites chaises : 
L'enfant peut s'attabler sans mon aide.
Le thermomètre de précision
Il est important de pouvoir prendre la température de l'enfant avec facilité et précision. 

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